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Auteur/autrice : Damien

Nuits au Max : Evil Dead 1, 2 & 3

Le 3 mars, c’est reparti pour une nouvelle Nuit au Max organisée par FreePod et Fantasy.fr.
Au programme : la trilogie Evil Dead ! 30 ans après le 1er film, Bruce Campbell et tous ces petits amis zombies sont de retour pour une soirée pleine de surprises…

La nuit coutera 15 euros, incluant les 3 films, le café, un petit déjeuner au matin et plein d’autres surprises !

Les films seront projetés en Version Originale avec sous-titres français.

Rendez vous sur à l’adresse suivante pour plus d’informations et acheter vos places : Nuits au Max

Guild Wars 2 : l’inscriptions à la beta est ouverte !

La page d’inscription à la beta de Guild Wars 2 est maintenant ouverte et elle le restera pour encore 28h seulement ! Si découvrir ce nouveau MMO en avant première vous tente, rendez-vous sur la page suivante : https://beta.guildwars2.com/

Au plaisir de vous rencontrer prochainement sur les terres de la Tyrie !

John Carter enfin au cinéma

L’ancien capitaine John Carter (Taylor Kitsch), las de la guerre civile qui ravage les Etats-Unis en cette fin de XIXème siècle, se retrouve mystérieusement envoyé sur la planète Barsoom, où il se laisse entraîner malgré lui dans un terrible conflit entre Tars Tarkas (Willem Dafoe) et la fascinante princesse Dejah Thoris (Lynn Collins). Dans un monde au bord du gouffre, Carter redécouvre son humanité en prenant conscience que la survie de cette planète et de ses habitants est entre ses mains.

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Au départ, j’avais un gros doute quant à l’intérêt d’aller voir ce film.

Mais c’est sans savoir qu’Andrew Stanton signe avec John Carter son premier long-métrage live  célébrant ainsi le 100è anniversaire de la saga épique d’Edgar Rice Burrough. Andrew Stanton est connu pour être le réalisateur de Wall-E et  Le monde de Némo, ainsi que co-scénariste des Toy Story et de 1001 pattes.

John Carter est le personnage principal d’une saga écrite en 1912 par Edgar Rice Burroughs à qui l’on doit aussi l’invention du personnage de Tarzan.
Aujourd’hui considéré comme le premier héros de l’espace, John Carter est devenu un paradigme héroïque traversant toutes formes de culture pop, du roman à la BD, du dessin à l’animé, à la TV et maintenant au cinéma.
L’arrivée sur nos écrans est prévue  le 7 mars pour la Belgique, le 9 mars aux Etats-Unis et 4 avril en France.

Voici une interview de Jean-Jacques Launier, fondateur de la galerie Arludik à Paris, qui explique combien l’oeuvre d’Edgar Rice Burroughs est séminale pour toute une partie de la science-fiction :

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Sinon, je vous conseille d’aller voir du côté de L’aguiche Room des excellents Damouk et Plissken qui ont invité pour l’occasion l’éminent journaliste cinéma Julien Dupuy. Ils nous livrent notamment plein de détails sur la genèse du projet.

Pour finir, voici une interview d’Andrew Stanton dont j’ai honteusement pompé la traduction sur Fantasy.fr :

john carter

« En 2006, à mi-chemin de la réalisation de Wall-E, je réfléchissais à ce que je voulais faire après. L’idée d’enfin voir les histoires martiennes de Burrough sur grand écran, ou de pouvoir aider à les adapter à l’écran, m’excitait plus que tout le reste. J’ai appelé Disney et demandé « Les mecs, ça vous dirait de me laisser une chance et d’essayer ça ? Je vois le film comme mi-CG (computer generated) mi –action réelle. Peut-être que vous seriez prêt à me laisser essayer la partie action-réelle, parce que je suis à peu près sûr que je peux gérer la partie CG. » J’ai eu de la chance. Ils ont dit oui ».

Stanton a commencé la rédaction du scénario de « John Carter » avec Mark Andrews, responsable scénario pour Ratatouille et Les Indestructibles et dirige le prochain Pixar, Rebelle. Ils ont découvert être tout deux des fans de longue date de la saga Barsoom et échangeaient des « histoires de geeks » tout en écrivant. « Plus tard, alors que le script devenait plus exigeant, nous avons compris qu’il nous fallait un autre scénariste pour maintenir la dynamique pendant qu’on préparait le film » explique Stanton. « Quelqu’un m’a dit pendant une soirée de Noël que Michael Chabon, qui a gagné le prix Pulitzer avec The adventures of Kavalier and Clay, était un grand fan des livres. C’est une de mes connaissances, donc je l’ai appelé. Je pensais qu’il serait trop occupé, mais la chance frappa encore et il a dit oui. Une des choses qu’on a découverte en commençant à travailler ensemble, c’est qu’on avait tous des dessins des personnages du livre qu’on avait fait quand on était enfants. On les avait conservés, donc on se les est montré. »

Stanton, Andrew et Chabon s’attaquaient à un sacré défi en adaptant les romans de Burrough, écrits au début des années 1900 pour en faire un film moderne. « Je sentais qu’à cause de la période où ils avaient été crées, les personnages étaient en 2D et manquaient de profondeur, » raconte Stanton. « John Carter et Dejah Thoris, les deux personnages principaux, sont tellement basiques, de véritables archétypes. Carter était un bienfaiteur classique, s’il avait été un parfum de glace c’aurait été vanille. Dejah, c’était la demoiselle en détresse de base. »
« Enormément de clichés d’histoire de romance sont nés de leur histoire et de leur relation et j’aimais beaucoup l’esprit des personnages de John et Dejah, mais je voulais pouvoir les séparer en plusieurs morceaux et leur donner plus de profondeur. » explique Stanton. « Carter devait conserver son sens de la justice et Dejah la force de Mars qui est son essence, but j’avais besoin de greffer d’autres pièces sur ces aspects noyaux. Une fois qu’on les a décodés, on a réalisé que beaucoup reposerait aussi sur le casting. »

Jim Morris, producteur, qui a rejoint Stanton aux studios Barsoom, de même que l’éditeur Eric Zumbrunnen et le superviseur d’animation Eamonn Butler, confirment l’intensité du processus de casting. « On avait une demi-douzaine d’acteurs et actrices principaux, donc on a décidé de faire des test écrans à l’ancienne. On a passé une demi-journée sur les couples possibles et on n’arrêtait pas de changer, tournant différentes scènes. Ca n’était pas une session casting avec des gens autour d’une table qui lisent leur texte. Tout le monde était en costume et on avait deux caméras. La bonne nouvelle c’est qu’on a pu mesurer l’alchimie entre nos acteurs principaux. C’était une bonne preuve de concept. » explique Stanton. « En fin de compte, j’ai testé Taylor Kitsch et Lynn Collins, et je n’aurais pas pu être plus heureux. Il y a toujours ce moment précis dont on entend parler pendant les tests écrans où l’alchimie est là, d’un coup et on ne peut plus s’arrêtait de regarder les acteurs. Ils étaient exactement ce dont j’avais besoin, au-delà de tout ce qu’on avait pu mettre au point à l’écrit. »
« Taylor joue très bien le côté « usé par la vie », il est très bon avec les personnages brisés. Lynn Collins n’était même pas parmi les candidates potentielles pour moi. Je ne connaissais pas son travail avant qu’elle ne rentre dans la pièce en apportant avec elle une puissance et une intelligence si intense que je n’ai tout simplement pas pu l’oublier. Disney ne m’a jamais mis de pression pour que je mette en scène de grande star, ce dont je suis très reconnaissant. Ils étaient d’accord sur le fait qu’on avait besoin de croire que les acteurs étaient bien les personnages qu’ils jouaient. C’était un point positif pour ces acteurs, qui sont des stars en devenir. »

Stanton ressentit aussi une forte pression quand vint le moment de choisir les autres personnages principaux, Tars Tarkas et Sola. Il s’agit de Tharks, une race extra-terrestre vivant sur Mars depuis des milliers d’années. Les Tharks sont générés par images de synthèses pendant le processus de postproduction, mais des acteurs jouaient leurs rôles durant le tournage de manière à rendre le résultat final plus crédible.

« Je voulais les meilleurs acteurs que je puissent trouver, même si en fin de compte ils n’apparaitront pas à l’écran, » raconte Stanton. « J’ai appris une chose il y a très longtemps chez Pixar : tout est dans la qualité de la voix, les yeux et la crédibilité du jeu d’acteur. Ces trois choses sont bel et bien transposées à l’écran, même si on enlève tout le reste. Williem Dafoe a tellement de noblesse et Samantha Morton un côté tellement vulnérable qu’ils étaient parfaits pour Tars Tarkas et Nola. »

Techniquement parlant, tourner des scènes avec des acteurs jouant des Tharks posa des défis et techniques et physiques à tout le monde. Une fois un modèle taille réelle présenté au visiteur, il devient facile de comprendre pourquoi. Ils mesurent près de 3m, ont la peau verte, des défenses et quatre bras.

« Je me suis dit : bon, j’ai 2 acteurs entièrement CG qui vont être présents à l’écran autant que les acteurs « action-réelle », et il faut que je sois sûr qu’ils auront l’air crédibles et réels. » dit Stanton. « En tant que publique, notre code de compréhension et de croyances de signaux physiques repose sur une échelle très large de mouvements. On sait qu’une personne réagi avant même qu’elle ne parle, par exemple. Je ne voyais pas comment j’aurais pu atteindre le niveau de crédibilité que je visais sans qu’il n’y ait un très bon acteur face à un autre très bon acteur dans la même scène. J’ai expliqué ça à mon équipe, et ils l’ont compris. Je leur ai dit : « Ca vous dirait de porter un pyjama gris dans le désert, à température ambiante de 40°C, en étant monté sur échasses ? » et ils m’ont répondu « où est-ce qu’on signe ? ». Il se trouve que c’était le meilleur moyen de leur vendre le projet, en leur exposant la vérité, aussi moche soit-elle. »

Les acteurs jouant les Tharks ont aussi dû porter des caméras faciales pour enregistrer toutes leurs expressions et mouvements faciaux. « Heureusement, les Tharks ont des défenses », explique Stanton, « alors on a pu placer les caméras exactement là où elle devaient être et les traiter comme faisant partie intégrante de la structure faciale. Cela signifie que les acteurs pouvaient utiliser les caméras pour leur personnage, au lieu d’avoir un machin encombrant devant le visage. »

Stanton étant inquiet de passer des films animés à l’action en temps réelle, il fut mis à rude épreuve le tout premier jour du tournage. « Le premier jour, j’ai vu débarquer Lynn habillée en Dejah, avec Taylor en tant que Carter, puis Samantha Morton habillé avec son costume funky… J’étais derrière la caméra et je me disais « Oh, mon Dieu… » J’y croyais vraiment pas. Je ne m’étais pas autorisé à y penser jusqu’à ce moment précis, parce que je ne voulais pas perdre la tête. J’avais peur d’être complètement dépassé ou intimidé. Je ne me suis laissé faire qu’un tout petit instant, remarquez. »
« Je pense, honnêtement, que ma plus grande surprise fut de constater à quelle point l’animation et l’action réelle sont similaires, » explique-t-il. « On me posait la question : « Ca fait quoi de travailler avec des vraies personnes ? » et je répondais systématiquement « Et bien, je travaille avec 200 personnes tous les jours chez Pixar et je ne parle pas aux ordinateurs. Je ne dis pas aux ordinateurs ce qu’ils doivent faire. » Je dois en revanche parler à un artiste à propos du design d’un costume et d’où placer la caméra et au sujet de ce qui motive un acteur. Aucune de mes conversations n’a vraiment changé quand j’ai tourné John Carter,

juste l’environnement et la fréquence à laquelle je devais discuter des décisions créatives que je prenais. »

Stanton a également travaillé de près avec le Designer de Production Nathan Crowley pour créer un monde martien comme personne n’en avait jamais vu. Il défend farouchement l’idée que le public devait découvrir Mars sous un angle nouveau, une perspective fraîche, puisqu’il y a tellement de stéréotypes dans l’imaginaire sci-fi collectif au sujet de Mars et de ses habitants. A en juger les dessins et tableaux que les visiteurs ont pu contempler, ils ont très clairement réussi.

« Je veux que le public ressente cette impression pendant le film que c’est vraiment en train de se produire, avec toute la confusion et la dureté de la réalité. Je réfléchissais au film comme à un journal de voyage, comme si quelqu’un faisait un documentaire sur un pays étranger dans le passé. Le livre se déroule en 1912 et traite parfois du pré-changement de siècle, donc on dépeint tout sur terre comme à cette époque. Ca m’a permis d’ôter le côté fantaisie, plus destiné aux enfants, et d’en faire un film plus légitime, difficile de trouver un autre mot… Ca impliquait aussi de faire passer les décors pour du vieux, de l’usé. On devait donner à Mars une culture profondément ancrée et une sensation que beaucoup de choses se sont produites dans ce monde bien avant la période de temps où il se trouve que l’on situe notre fenêtre d’action. J’ai trouvé ça incroyablement novateur. »

Stanton continue : « Mars est une planète déserte, mourante. On s’est retrouvé à utiliser des lieux réels, comme l’ancienne cité Petra et des endroits dans le Jourdan et a simplement les modifier photographiquement. Quand on voit ces endroits, on ressent cette fabuleuse impression d’une Histoire Antique construite à même la roche d’une autre époque. Cela évoque l’Histoire étant construite sur une autre Histoire et des populations vivant entre les différentes couches, comme des dépôts. Tous les jours, j’allume la T.V et j’apprends quelque chose de nouveau sur la Discovery Channel au sujet d’un peuple ou d’une époque. Je veux placer les gens dans ce même état d’esprit quand ils verront la Mars que l’on a créé. Je veux qu’ils se demandent si oui ou non ils sont en train de regarder de la fiction. Je veux qu’ils se demandent « Où diable ont-ils tourné ça ? ». »

Le tournage principal du film a été achevé il y a un an, mais Stanton et son équipe ont encore plus de 8 mois de travail avant d’avoir terminé. Il explique « Nous

avons travaillé à tout remplacer avec des images de synthèse et agrandir les univers. Tout paye et ça rend vraiment incroyablement bien. J’ai réussi à en tirer exactement toutes les subtilités que je voulais. Si quelqu’un me disait : ‘Demain, tu dois tourner un autre film’, je referais exactement la même chose qu’avec John Carter. »

Stanton est réticent à l’idée de dévoiler trop d’informations sur le scénario de John Carter, mais il en dit un peu sur le thème du film : « Je voulais juste que cette histoire soit adaptée. Je suis un immense fan des livres et j’ai passé ma vie à attendre que quelqu’un les adapte à l’écran. Ma version de l’histoire est une espèce de vue étendue de comment fonctionne la société. C’est au sujet du fait que notre but est entremêlé à la survie et les besoins des autres. En tant que réalisateur, tout ce que je fais, c’est observer comment les humains interagissent, de mon point de vue, et en dire quelque chose de vrai. Ensuite j’essaye de vous faire oublier tout ça, et de vous plonger dans l’histoire et dans le film. C’est ça, mon travail. »

« En fait, tout ce qui m’intéresse, c’est que quelqu’un dise ‘Il faut que vous voyez ce film’. Je veux que vous le sortiez des étagères et que vous le regardiez sans
vous soucier qu’il ait été réalisé en 2006 ou en 1960. Je fais ça pour les petits-enfants et c’est ça qui m’aide à prendre des décisions à long-terme sur ce qui est le mieux pour le scénario, et pas les décisions qui ne se préoccupe que d’entrer dans le box-office pendant une semaine ou deux. Je ne vais pas passer 4 ans de ma vie pour quelque chose qui n’essaye de capturer qu’un court instant. J’essaye de faire des films que vous allez vouloir voir et revoir et revoir et revoir… »

Je ne sais pas pour vous, mais tout cela commence à vraiment à me donner envie de voir ce film. Pas vous ?

 

Blade Runner Sketchbook (1982)

Le mythique sketchbook (carnet de croquis en français) de Blade Runner (film de Ridley Scott) est maintenant consultable en ligne gratuitement !  Vous y trouverez tous les croquis préparatoire des décors, des costumes, des machines…

Tous les fans de ce film se doivent de parcourir ce livre où l’on découvre même des idées non utilisées dans Blade Runner.
Pour info, le tirage de ce sketchbook est complètement épuisé mais on trouve encore des exemplaires à vendre sur le net entre 250 et 300 $.

Cliquez sur le bouton Expand ci-dessous et bonne lecture !

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Michel Jeury : May le Monde

La SF sans monstre, sans vaisseau, sans laser, sans superhéros mais qui fait fumer le cerveau !

Ce qu’il y a de bien avec la SF c’est qu’on peut y mettre tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi !

Quand j’ai acheté May le Monde je ne savais pas encore que j’allais entrer dans un cycle infernal d’amour / répulsion, de haine / fascination. A l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai pas terminé le dernier chapitre, et pourtant j’ai déjà relu la plupart des autres. Et pourquoi donc ?

Tout simplement parce que je ne comprends pas, j’imagine trop de possibles et je me perds en conjectures analytiques à 2 balles. Je ne sais même plus de quoi traite le livre.

Je pourrais vous parler d’une petite fille atteinte d’une maladie incurable en train de mourir dans une maison de campagne entourée par tout un petit monde aux motivations diverses. Ou bien du Grand Lien qui relie tous les Univers possibles entre eux. Ou de Sister Naya, « organisation » mystérieuse qui assiste l’éclosion des œufs mondes.

Ou encore de la schizophrénie dont l’auteur est sûrement atteint à l’image de ses personnages. Ou d’une panthère à allure humaine, d’un langage recrée, d’hélicoptères et de coccines, d’Ebenezer la Baleine, de la capacité de changer…

Bref, je suis complètement largué par ce livre. Par moment cela m’énerve tellement que je le laisse de coté pour en prendre un autre. Du coup je suis en manque, je le reprend, je le relie, j’interprète et je m’émerveille de sa beauté et de l’intelligence de son écriture. Et je me perds de nouveau quelque part dans ses pages et le cycle infernal recommence.
Finalement c’est peut-être ça l’histoire, un cycle qui recommence encore et encore. Mais non, c’est sans compter l’aspect psychologique de l’accompagnement en fin de vie.

Rhôô ! N’importe quoi l’autre ! C’est clairement sur le voyage Multivers et ses dangers sur l’identité ! Mais faites silence là-dedans ! Je sais moi qu’il s’agit d’un manuel sur la création de nouvelles Branes ! Au fait, moi je suis-qui à l’origine ?

May le monde est une expérience assez unique, un voyage dehors et dans soi. Mais attention ! Cette œuvre n’est pas facile d’approche, elle s’apprivoise comme le renard du Petit Prince, à moins que ce ne soit l’inverse. J’en recommande la lecture à tous ceux qui aiment la SF dans ce qu’elle peut apporter de plus surprenant, voir de complètement autre.

Auteur : Michel Jeury
Editeur  : Robert Laffont
Date de parution  : septembre 2010
Collection : Ailleurs et Demain
ISBN 2221116887
EAN 978-2221116883

 

Merci à Gawal gawalien de Gawalie pour cet article, qu’il en soit remercié sur 7 génération !

Golden Show – Jeu de Rôles ( avec PoC)

En furetant sur le net, j’ai trouvé cette vidéo qui m’a bien fait rire. On y retrouve Pen of chaos (auteur notamment du Donjon de Naheulbeuk), Mr poulpe et Davy Mourier (de J’irai loler sur vos tombes). Elle est réalisée par François Descraques.

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Voilà ce que dit François Descraques sur ce sketch :

Ce n’est pas un sketch qui repose sur des gros gags mais plutôt sur la construction globale.  J’adore ce que fait Davy, il a pratiquement pas de texte mais il arrive à me faire marrer en faisant le mec qui fait rien. Je suis aussi content de l’image, on a réussi à donner une ambiance à la Kaamelott avec une seule lumière (petit moment d’auto satisfaction).

C’est l’occasion de vous parler de FrenchNerd  où François Descraques et sa bande ont publié plusieurs web séries  dont le célèbre Visiteur du futur ou encore J’ai jamais si dire non (que je vous conseille fortement si vous ne connaissez pas, écrite et réalisée avec beaucoup de talent par Slimane-Baptiste Berhoun).

Depuis quelques mois, François Descraques a rejoint Ankama pour réaliser l’émission J’irai loler sur vos tombes. Suite à cette collaboration, ils ont lancé le Golden Show, tourné en public chaque dernier vendredi du mois. Alors oui c’est souvent bête et méchant mais c’est fait avec talent et beaucoup d’autodérision.

 

Bonne Année 1968 de Terry Gilliam !

C’est de saison, les cartes de vœux pullulent dans nos boites mail comme les bactéries sur un clavier d’ordinateur de cyber café. Heureusement Terry Gilliam nous prouve, dans le plus pure style de l’époque « Monty Python », que les vœux peuvent être fêtés autrement qu’avec des petits chatons tous mignons.

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En bonus : une vidéo où il explique comment il réalisait ses animations pour les Monty Python.

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J’en profite pour vous souhaiter plein de bonnes choses  pour cette année 2012 qui s’annonce mouvementée !

Guild Wars 2 : L’envouteur !

ArenaNet vient de nous dévoiler la dernière classe  de Guild Wars 2 : l’envouteur, spécialiste des illusions.  Il est présenté comme un magicien duelliste, maître dans l’art de la tromperie.

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L’envouteur était mon personnage préféré dans Guild Wars  1 et je suis content de le voir de retour.  ArrenaNet a bien fait évoluer cette classe notamment avec l’apparition de double clone ou fantasme. Si cette implémentation est bien faite, ça promet de nouvelles techniques bien fourbes en pvp.

Voilà ce que l’on trouve comme informations sur l’envouteur sur le site officiel :

L’envoûteur est un magicien duelliste dont les armes ont pour noms ruse et tromperie. Son plus grand allié : le doute. Il manie de puissantes illusions pour détourner l’attention et s’arroger l’avantage, en évitant autant que possible de combattre directement. A peine pense-t-on avoir percé à jour son stratagème que les illusions se dissipent, les clones s’évanouissent ; et l’on prend conscience d’avoir brassé de l’air depuis le début du combat. Bien habile celui qui peut garder en joue le véritable envoûteur.

L’envoûteur n’a pas la force brute du guerrier ni la maîtrise des armes de trait du rôdeur ; pour compenser, il tisse une toile inextricable d’illusions, de conditions, de dégâts pour les ennemis, d’améliorations pour les alliés. L’envoûteur adroit fait de ces éléments une énigme que l’ennemi devra résoudre au plus vite sous peine d’y laisser la vie.

Illusions—Bien loin de se limiter à abuser les sens, les illusions que crée l’envoûteur se manifestent physiquement. La plupart des illusions prennent pour cible un combattant donné, mais n’importe qui peut les voir et les attaquer. Leur existence est inféodée à celle de leur cible : elles disparaissent à sa mort ou sous les assauts de l’ennemi. Un envoûteur peut créer jusqu’à trois illusions à la fois. Au-delà, la nouvelle illusion prend la place de la plus ancienne. Il en existe de deux types : clones et fantasmes

  • Clones—Les clones sont des illusions qui ont l’apparence, le nom et le comportement de base du lanceur. Ils ont en revanche peu de points de vie et n’infligent généralement que des dégâts légers. Un envoûteur équipé d’une épée dispose par exemple de deux compétences invoquant des clones : Bond, qui le propulse vers l’avant en laissant un clone à l’endroit où il se trouvait ; et Bond illusoire, qui a le même effet hormis que les rôles du lanceur et du clone sont inversés.
  • Fantasmes—Ces illusions ont l’apparence du lanceur, mais portent un nom distinct et manient des armes illusoires spéciales, à l’aspect et au comportement bien spécifiques. Les fantasmes sont plus puissants, plus résistants et infligent plus de dégâts. Un envoûteur doté d’un bâton peut ainsi invoquer un mage illusoire qui attaque sa cible et inflige des dégâts supplémentaires à chaque condition appliquée.

Mantras—Les compétences de cette catégorie se décomposent en deux phases : l’envoûteur active d’abord le mantra, moyennant un temps d’incantation important. Dans l’emplacement de compétence correspondant, le mantra est alors remplacé par une compétence instantanée, activable à tout moment. Les mantras ont ceci d’intéressant qu’il est possible de les charger avant un combat pour ensuite les utiliser au milieu d’un autre sort, sans interrompre ce dernier. Par exemple, le mantra Cri de douleur produit, une fois chargé, une dissipation de pouvoir à dégâts instantanés, utilisable durant un sort canalisé tel qu’une compétence d’épée longue.

 


Mécaniques

Armes

L’envoûteur peut utiliser diverses armes magiques, à distance et de corps à corps, dont :

  • Main principale : épée, sceptre
  • Main gauche : focus, pistolet, épée, torche
  • A deux mains : bâton, épée longue

La condition Confusion

L’envoûteur s’accompagne d’une condition inédite, nommée Confusion. Un ennemi frappé de Confusion subit des dégâts à chaque fois qu’il active une compétence. Cette condition est cumulable : plus un ennemi a été frappé, plus il subit de dégâts.

Eclatement d’illusion

L’envoûteur dispose de compétences spéciales capables de faire éclater ses illusions. Ce faisant, elles disparaissent toutes en faisant place à un effet secondaire. Il existe quatre compétences d’éclatement distinctes :

  • Délabrement spirituel—Détruit vos illusions et inflige des dégâts aux adversaires à proximité.
  • Cri de frustration—Détruit vos illusions et inflige la condition Confusion aux adversaires à proximité.
  • Détournement—Détruit vos illusions et étourdit les adversaires à proximité.
  • Réflexion—Détruit vos illusions et entoure l’envoûteur d’une barrière qui renvoie les projectiles ennemis.

Source : http://www.guildwars2.com/fr/

Apple, la tyrannie du cool

Etes-vous amoureux de votre IPhone ?

Vous pourriez être surpris par la réponse en regardant ce documentaire diffusé par Arte et la RTBF.

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Le décès de Steve Jobs, le 5 octobre, a illustré avec éclat le paradoxe d’Apple, qui est au centre de ce film : c’est la première fois dans l’histoire qu’un entrepreneur a été ainsi salué et pleuré comme un bienfaiteur de l’humanité, et son succès commercial fêté à l’égal d’une oeuvre de génie. Pour les contempteurs du consumérisme, cette dévotion planétaire témoigne du triomphe du capitalisme et de la marchandisation des esprits. Dimitri Kourtchine et Sylvain Bergère, eux, ont décidé de juger sur pièces, et plutôt que d’instruire le procès de la « moi technologie » selon Apple, entreprennent de l’explorer. Un panorama ludique de la planète à la pomme, qui interroge un phénomène de société à part entière. Voire, comme l’affirme un sémioticien, une révolution cognitive ?

Deux chercheurs de l’université de Toronto expliquent en tout cas de façon lumineuse comment la contre-culture, qui voulut dans les années 1960 combattre le capitalisme en luttant contre l’homogénéisation des modes de vie, a au contraire merveilleusement servi le « système » en multipliant les formes de consommation. Un spécialiste du « neuro-marketing » affirme très sérieusement que les zones cérébrales réagissant à l’utilisation de l’Iphone sont celles de l’amour et de la peur (d’être tout seul). D’un ordinateur portable plaqué or à un plasticien spécialisé dans la destruction au chalumeau des produits Apple, en passant par le conseiller d’Obama, Tim Wu, qui compare le succès de Steve Jobs à celui d’Hollywood, en soulignant que l’humanité préfère en général « la facilité et le confort » à la liberté, un tour d’horizon distancié et instructif, en forme d’autobiographie d’un Apple-addict.

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  • [Luke] Puisqu’on discute de la pomme, voilà un article intéressant du site Forbes par Rob Siltanen sur la création du fameux slogan « Think different » d’Apple.

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Donoma

Donoma est un film indépendant qui commence à faire du bruit. Produit avec seulement 150€ pour un costume pour une scène qui finalement a été coupée au montage, il a été d’abord distribué que dans 2 salles à Paris.

Puis, finalement le bouche à oreille et une campagne virale Je veux voir Donoma ont permis qu’il soit distribué un peu partout en France (bientôt en Belgique ?).

Le film Donoma est né de l’ambition du jeune réalisateur de 29 ans, Djinn Carrénard, de réaliser son premier long métrage  qu’il a entièrement produit, qu’il a écrit et dont il assure tous les postes techniques.
En 2008, il réalise un court métrage à New York : White Girl in her Panty et filme l’enthousiasme new-yorkais qui a entouré l’élection de Barack Obama. Porté par cette ferveur et cette énergie, il rentre en France avec un objectif : réaliser par ses propres moyens un long métrage.

Il peaufine son scénario et contacte des comédiens avec qu’il a travaillé sur ses précédents projets, afin de lancer ce qui portera le nom de BluePrintGuerilla, en référence au concept de guerilla film-making, qui consiste à tourner des films avec les moyens du bord.

BluePrintGuerilla consiste à faire découvrir aux internautes la création d’un long métrage, sans moyens financiers, par le biais des réseaux sociaux, avant même qu’une seule scène ne soit tournée. Il diffuse ainsi une vidéo où il les invite à suivre le projet et dont le contenu peut être résumé en deux phrases :  Je suis réalisateur. Je vais faire mon premier long métrage avec 0 euro . Et il commence à tourner.

voir Bande-annonce sur DailyMotion

Synopsis : Une enseignante s’engage dans une relation ambiguë avec le cancre de sa classe de lycée professionnel ; une jeune femme déçue en amour décide de court-circuiter tous ses critères conscients et inconscients de choix, en sortant littéralement avec le premier venu ; la dernière histoire met en scène une jeune fille agnostique qui va être amenée à se poser des questions sur la religion chrétienne. Elle va au cours de son questionnement rencontrer un jeune homme un peu marginal et très croyant. Toutes ces histoires se croisent sans s’influencer, et trouvent une symbolique dans le lever de soleil qui donne son nom au film : Donoma (Le jour est là).

 

Je vous invite également à visionner une interview intéressante trouvée sur kritiks.blogspirit.com.

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