Arret sur image, l’émission de décryptage des médias que vous regardiez peut-être déjà sur France 5 avant son éviction, a décidé de parler cette semaine des journalistes de jeux vidéo dans une émission intitulée Jeux vidéo : site sous pression. Avec comme phrase en exergue dite par Julien Chieze : « Parfois, il m’arrive de faire du travail journalistique ».

Cette émission fait suite au « DoritosGate » et pose la question : Les journalistes qui traitent des jeux vidéo sont-il des vendus aux éditeurs à coup d’affiches publicitaires, de petits cadeaux, de ménages, de faveurs ?

C’est une émission intéressante même si on sent que certain, Ivan Gaudé de Canard PC et Gaël Fouquet de Gamekult, ne vont pas volontairement jusqu’au bout  de leur réflexion laissant un Julien Chieze monopoliser la parole. J’aurai aimé qu’ils soient un peu plus « rentre dedans » à son égard.

Usul, qui n’est pas journaliste,  joue les arbitres. Il se définit d’ailleurs pendant l’émission comme faisant de la variété. Il reste malgrès tout coincé entre sa dépendance au site pour lequel il travail (jeuxvideo.com qui n’est pas franchement un modèle d’indépendance) et son envie de voir un vrai travail journalistique fait autour du jeux vidéo.

En tous cas on apprend quelques pratiques du secteur et on comprend un peu mieux les notes de certains sites. Et puis, à partir de là, on peut facilement extrapoler sur le travail de journalistes spécialisés dans la presse et sur les sites où leur travail dépend du bon vouloir des gros acteurs du marché.

Il faut être abonner pour pouvoir voir l’émission mais je peux donner un accès provisoire aux premiers qui m’en font la demande. Mais  je vous conseil vraiment de vous abonner car vu le prix (3,5€ par mois) vous aurez accès l’intégralité du site qui vaut vraiment le détour.

En bonus, je vous met une émission de Usul sur les salon de jeux vidéo :

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